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Le moteur Stirling

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Sadi Carnot

R�flexions de Serge Klutchenko � propos de Sadi Carnot
et de la puissance motrice du feu.

Sadi Carnot �crivit une annexe de son unique livre � R�flexions sur la puissance motrice du feu �.

"Il a �t� fait, dit-on, tout r�cemment en Angleterre des essais heureux sur le d�veloppement de la puissance motrice par l'action de la chaleur sur l'air atmosph�rique. Nous ignorons enti�rement en quoi ces essais ont consist�, si toutefois ils sont r�els."

Il venait d'�tre inform� de l'existence de la machine de Stirling. Nous sommes en 1824. Cette m�me ann�e, Beethoven bouclait l'�criture de la Symphonie no 9 , Champollion terminait la lecture des hi�roglyphes �gyptiens commenc�e deux ans plus t�t, Fresnel s'�merveillait devant le caract�re ondulatoire de la lumi�re et Sadi Carnot publiait son ouvrage de 40 pages, posant ainsi les fondements de la thermodynamique moderne.

Le drame fut que personne ou presque ne comprit de quoi il voulait parler. � l'exception de deux de ses contemporains, Claudius et Clapeyron, mais qui ne surent en exploiter l'essence, ce n'est que quinze ans apr�s sa mort , qu'un grand physicien britannique reprend et remet en valeur ses travaux Il s'agit de Lord Kelvin.

Lisons ensemble quelques extraits de ce fascicule en commen�ant par la premi�re page.

"C'est � la chaleur que doivent �tre attribu�s les grands mouvements qui frappent nos regards sur la terre: C'est � elle que sont dues les agitations de l'atmosph�re, l'ascension des nuages, la chute des pluies ... les courants d'eau qui sillonnent la surface du globe et dont l'homme est parvenu � employer pour son usage une faible partie..."

Il termine cette envol�e lyrique par une phrase prometteuse :

"D�velopper cette puissance, l'approprier � notre usage, tel est l'objet des machines � feu."

Continuons et voyons la n�cessit� de deux sources:

"La production de puissance motrice est donc due ... non � une consommation r�elle de chaleur, mais � son transport d'un corps chaud � un corps froid, c'est � dire � son r�tablissement d'�quilibre... D'apr�s ce principe, il ne suffit pas, pour donner naissance � la puissance motrice de produire de la chaleur: Il faut encore se procurer du froid; sans lui la chaleur serait inutile."

Puis la relation entre puissance motrice, temp�rature des sources et ind�pendance du fluide:

"La puissance motrice de la chaleur est ind�pendante des agents mis en oeuvre pour la r�aliser; sa quantit� est fix�e uniquement par les corps entre lesquels se fait en dernier r�sultat le transport du calorique.

Et enfin le fameux Cycle de Carnot, contenu dans cette phrase :

"La condition n�cessaire du maximum est donc qu'il ne se fasse dans les corps employ�s � r�aliser la puissance motrice de la chaleur aucun changement de temp�rature qui ne soit d� � un changement de volume. R�ciproquement, toutes les fois que cette condition sera remplie, le maximum sera atteint. Ce principe ne doit jamais �tre perdu de vue dans la construction des machines � feu; il en est la base fondamentale. Si on ne peut pas l'observer rigoureusement, il faut pourtant s'en �carter le moins possible."

Maintenant que r�ves et r�flexions sont install�s, je peux reprendre ma calculatrice.

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